En tant que professeur, sophrologue et coach, j’ai constaté l’efficacité des rituels pour cultiver la sérénité et l’implication scolaire chez les jeunes. Je suis heureuse de partager avec vous quelques conseils pratiques pour les aider à les intégrer dans leur vie quotidienne.
Le jeune au coeur de l’action
Même si nous en avons tous conscience, il est essentiel, en tant qu’adulte et en tant que parents, de montrer à nos enfants que nous leur faisons confiance. C’est en ce sens que tout rituel doit être mis en place, dès la petite enfance : l’enfant ou l’adolescent doit pouvoir s’engager de manière libre et volontaire.
Comment faire? Construisez avec lui les rituels de la semaine et faites-les évoluer en fonction de ses progrès. N’oubliez pas la notion de plaisir et pourquoi pas de récompense. Un nouveau rituel doit être perçu comme une prise de liberté, pas comme une contrainte.
Communiquez avec bienveillance
Avant la mise en place de rituels, partagez clairement et le plus concrètement possible vos ressentis avec votre enfant sans l’incriminer : utilisez la 1ere personne du singulier en énonçant des faits et sans généraliser. Terminez par une proposition. Par exemple : « Les devoirs cette semaine ont duré entre deux heures et deux heures trente, il y a eu beaucoup de tensions entre nous. Je pense que nous pouvons faire en sorte que cela dure moins longtemps et que ce moment soit plus agréable : que penses-tu d’instaurer des rituels au retour du collège ? ».
Soyez à l’écoute
Choisissez un temps calme, sans tension, où chacun sera à l’écoute de l’autre. Mettez-vous à l’écoute de votre enfant et laissez-lui le temps de s’exprimer. Essayez de trouver un terrain d’entente sur la base d’une relation « gagnant-gagnant ».
Et concrètement?
Choisissez un support esthétique et faites-vous plaisir en construisant ensemble votre support : feutres, collages, peinture… ou outil numérique tout est possible!
Lister les actions à mettre en place dans un premier temps. Ce seront les essentiels à mettre en place: mettez votre enfant en situation de réussite. Tout apprentissage passe par l’ascension de multiples marches, ne soyez pas trop ambitieux ou trop pressé.
Réalisez un tableau ou un visuel qui induit une action : le jeune doit pouvoir cocher, déplacer des étiquettes, barrer les actions réalisées… il s’agit d’un support vivant, pas de lois gravées dans du marbre 😉
Au secours, ça n’a pas fonctionné!
Gardez toujours en tête que c’est en se trompant qu’on apprend. Faites le bilan, avec votre enfant, chaque semaine, de ce qui a fonctionné : restez positifs et valorisez toute progression même infime. Le cercle vertueux ne tardera pas à s’installer. Faut-il redescendre le niveau d’exigence? Supprimer certaines tâches? En ajouter? Décidez ensemble des modalités qui aideront votre enfant à progresser dans un domaine précis.
Ouvrez le terrain des possibles
L’apprentissage est aussi fait de petites régressions qui m’empêchent pas les progrès à long terme : dédramatisez, lâchez prise et prenez du recul.
Vous êtes dans une impasse avec votre enfant? Prévoyez un moment de détente et de plaisir en famille : promenade, bowling, cinéma … le positif attire le positif.
La bonne nouvelle : tout est possible. Une seule règle : décider ensemble et avec douceur. Soyez créatifs, amusez-vous et laissez parler votre imagination!